UTMB 2008 Vécu par Gilles

L’UTMB On en a parlé, j’ai voulu le faire, je l’ai fait.

 

Avant de raconter l’histoire d’un escargot au milieu des traileurs, je vais faire un retour de quelques semaines en arrière.

Avec les fondus d’ultra, à savoir Philippe, Hub et Fred, nous parlions de toujours plus, et pourquoi pas l’UTMB. J’en crevai d’envie mais cela demande des sacrifices pour la préparation. Je culpabilisais un peu vis-à-vis de mon épouse et de mes enfants. Tous m’ont encouragé à réaliser cette aventure et j’ai décidé de tenter l’histoire de l’inscription. Cependant, pour s’inscrire, ce n’était pas évident, il fallait être devant son PC le 10 Janvier à 21h pour avoir une chance de faire parti des 2300 UTMBist. Manque de bol, le 10 Janvier il y avait LA soirée du service. Alors un grand Merci à Philippe qui a réussi à m’inscrire sur la liste d’attente. Coup de bol ou pas, j’ai été tiré au sort, mais à ce moment là, la préparation était tout autre. Le marathon d’Annecy était en ligne de mire et j’espérais bien taper Papi pec cette année.

La chose a été faite le 13 avril, mais hélas je me suis blessé, diagnostique pubalgie. A partir de ce moment là, l’entraînement a été plus que réduit. Après les courses aux saucissons, j’ai fait le grand DUC où la conclusion était : « Ca y est finite, Pour l’UTMB cela n’est pas encore gagné ».

 


Début juillet, la raison a été de rigueur, les conseils des spécialistes ont été écoutés et une semaine de repos a été observée. Lors de la reprise, cela a été l’horreur. En plus de la pubalgie, méga tendinite au genou gauche. Alors, les vacances ont été sages. Manger, dormir bouquiner, bricoler, mais pas de course à pied. Trois semaines avant le départ de l’UTMB j’ai repris l’entraînement en vélo avec un vieux tagazou. Plus de douleur au genou et pas de douleur aux adducteurs. Je suis pourtant, à ce moment là, persuadé que je ne pourrais pas faire l’UTMB car pas préparé. Le 15 Août soit 14 jours avant la course, après plus d’un mois et demi d’arrêt, je décide de tenter une sortie. Un petit Comboire qui me fait mal aux jambes mais le genou tient. La pubalgie toujours sensible mais je sais gérer, j’ai fait le grand Duc avec. Le 16 Août une sortie plus longue, Claix, Saint Nizier, pas mal alors je pousse jusqu’au Moucherotte, puis pic Saint Michel puis retour soit 5h30. Pas mal et pas cuit. Le lendemain je remets cela et dans la semaine je fais mes 165km. Hélas la dernière sortie j’ai très très mal à ma pubalgie. Je coupe tout entraînement jusqu’au 29 Août.

Le week-end précédent, je prépare mes sacs :

Le sac du départ, avec corsaire ; tee-shirt, gants, mitaines, chaussettes, bandana, chaussures. Puis le sac avec bâtons, couverture de survie, sifflet de papi pec. Merci papi pec, deux lampes frontales dont une de papi pec Merci Papi pec, le téléphone portable, un sweet, des barres de céréales, du sporténine, des gels, vaseline, piles de rechange, coupe vent.

Un sac pour Courmayeur avec lunettes de soleil, casquette, corsaire, slip, chaussettes, chaussures de rechange, sweet-shirt, tee-shirt, gels, barres de céréales, sportenine.

Un sac pour Champex le lac, corsaire, slip, chaussettes, chaussures de rechange, sweet-shirt, tee-shirt, gants de rechange, gels, barres de céréales, sportenine.

Avec Hubert et Fred nous décidons de partir le jeudi pour être détendus le jour de la course.

Nous préparons la veille notre pic nique. Pour moi cela sera Riz jeudi midi, riz jeudi soir avec 2 tranches de jambon, riz vendredi matin, riz vendredi midi avec 2 tranches de jambon.

Jeudi matin je charge la voiture, mes sacs, un sac de couchage, la glacière et seulement 3 places dans le bus pour pouvoir y dormir à l’arrivée.

Rendez vous avec Fred à 16h35 sortie 3. Fred arrive avec une valise énorme sur roulettes. Nous montons dans le bus et direction Saint Martin d’Uriage pour aller cueillir le HUB. Puis départ vers The Hotel Liberty Mont Blanc à saint Gervais. Hôtel désert, un groupe de motards allemands et nous trois. Nous pouvons garder la chambre jusqu’à 14h00 le lendemain. Nous avons une Chambre très calme à l’arrière. Après un super pic nique dans la chambre nous nous couchons.

Quelle nuit!…. The Hub a mis le diesel en route assez vite et cela donnait à Fred l’envie de pisser, alors il s’est levé au moins 85 fois en faisant un bordel du feu de dieu. Cependant nous avons fait une grasse matinée jusqu’à au moins 7h00.

La pression commençait à monter, quelle stratégie vestimentaire fallait il prendre au départ tee shirt ou sweet ?

Mais pensons Petit Dej. Nous accompagnons Hub à la salle de restaurant. Moi avec mon riz, Fred avec son thé et son gâteau maison. Après le petit dej, Fred et hub vont chercher un porte dossard pour Fred et de quoi manger pour Hub. Moi je préfère garder du jus et bouger le moins possible. J’en profite pour remplir 3 bouteilles de 50 cl de poudre d’ hydra endurance. Une bouteille dans le sac à dos, et une dans chaque sac que je retrouverai sur le parcours. Mon Fred et Hub rentrés, nous prenons notre dernier repas. Puis partons vers le départ : Chamonix. Nous nous garons au premier parking à l’entrée de cham, qui était plus que rempli. Ensuite navette pour regagner le lieu du retrait des dossards.

La veille, cela était l’enfer : 3 heures d’attente sous le soleil. Nous, en 20 minutes le tour était joué. Puis les choses on commencer à se corser. Il fallait déposer les sacs. Quelle galère 2377 personnes qui attendent. Avec Fred, et HUB nous trouvons un coin à l’ombre dans la pelouse et attendons patiemment. Nous nous changeons. Equipement long en haut, car la nuit il fait froid en altitude, corsaire + gants + mitaines. Après avoir posé les sacs où je vous passe la file d’attente avec nos gros sacs + sacs pour Champex le lac et Coumayeur avec en plus les sacs de Philippe, nous regagnons la ligne de départ. Nous sommes vraiment loin de la ligne de départ. Mais peu importe, l’essentiel et de partir et surtout de finir. Grâce à la tenu du Racing que je porte fièrement, Philippe nous retrouve et nous restons ensemble tous les quatre jusqu’au départ.


Le moment du départ et très émouvant, musique à fond, les nerfs lâchent pour certains. Des mois que nous attendions cela. Le paysage est superbe avec la vue sur le mont blanc sans un nuage, les hélicoptères au dessus de nous donnent une impression d’apocalypse now. 18h30 Top c’est parti. Avec Fred nous partons ensemble avec objectif de le rester jusqu’à Courmayeur.

 

 

 

 

Nous devions être à peu près à la 1500 ème place et il faut jouer des coudes pendant quelques km. Je perds même Fred de vue pendant quelques instants avant de le retrouver au milieu de la foule en délire. Arrêt pipi tous les deux et c’est reparti. Tout roule comme sur des roulettes. J’ai chaud, j’aurais dû partir en manches courtes. Fred est devant moi et ayant ma lampe à portée de main, je l’éclaire dans la descente sur saint Gervais. J’ai tout même mal à ma pubalgie mais je serre les dents. Au ravito, plein d’eau et je rejoins Fred. Hélas la douleur devient de plus en plus forte. Et je n’en peux plus je dis à Fred de partir, de ne pas m’attendre car je n’arrive plus à avancer. Fred ne veut rien savoir et m’encourage.


                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’est ce que je fais là ? J’ai mal depuis le mois d’avril et ce n’est pas en une semaine que cela c’est réparé. Bon maintenant que j’y suis où ça passe où ça passe, je n’ai pas le choix. Finalement Fred me lâche et je me retrouve seul au milieu de coureurs et coureuses qui me dépassent. Putain, j’avais pris une assurance annulation, je n’avais qu’à aller voir mon toubib et vu mon état pas de pb pour avoir un certif médical. Je suis vraiment trop nul. Faut assurer maintenant. Cela dure des heures, des jours. En plus j’ai sommeil. Heureusement arrive un morceau de route goudronnée et tout en courant je ferme les yeux, je tape sur le sol avec les bâtons. Tant que cela fait du bruit c’est que je ne suis pas dans le fossé. Et en ouvrant les yeux que vois-je devant moi ? Fred qui marche en pleine discussion avec un des 2377 pingouins de l’UTMB. Je le passe en lui lançant un « M’gnifique ». Il s’accroche et nous resterons ensemble. Nous pouvons observer de nuit une file interminable de lucioles devant et surtout derrière nous. Rien que pour cela, ça vaut le coup de venir ici. Nous nous demandons si the Hub et Philippe sont loin?.

Fred me dit sans arrêt  "tu vas trop vite, on n’a pas encore fait la moitié". Fred c’est la sagesse, il connaît par cœur le parcours il sait doser. Moi, c’est l’inverse, le parcours je ne le connais pas. Je sais que l’on part de Chamonix, que l’on arrive à Chamonix. Qu’il y a 166 km à faire et près de 9500 m de dénivelé. A quoi bon programmer, cela ne se passe jamais comme on veut. Ce n’est pas du plat où tu peux te régler tous les km. J’y vais à la sensation. Je sais que je vais recevoir par moment, que je ne tiendrais plus debout et que j’arriverai à repartir et que la forme reviendra. L’important et de bien s’hydrater et bien s’alimenter. Boire boire sans arrêt, faire le plein du camel back à chaque ravito. Avec Fred nous arrivons presque ensemble sur Courmayeur. Il m’a laissé partir dans la descente où j’ai pu casser du nain. A Courmayeur, Je suis heureux de pouvoir me changer, les pieds font un peu mal, j’ai des ampoules mais cela est gérable. Fred me rejoint et me dit qu’il va se réduire la voilure jusqu’à Champex. Quelle drôle d’idée ! Ce n’est pas dans ma stratégie. Une fois tous sec tout propre, je me restaure, soupe, un peu de pâtes un morceau de saucisson, le plein d’eau est c’est reparti. Fred préfère rester encore 5 minutes de plus. Le divorce est consommé.

 

Merci Fred pour ces 12h00 passées ensemble. Je repars très roudoudou, 2 fusées me passent, j’en mange un à l’agonie. Dans la montée, je croise Michel Cercueil qui ne se sent pas bien. Il jette l’éponge. Je le trouve pourtant frais. Je discute 5 minutes avec lui et me dit que ce qu’il le fait le plus chier c’est qu’un copain à lui a parié 50€ avec une personne qui travaille au CEA, dont il ignore le nom, qu’il finirait devant moi à l’UTMB. Il me dit "Tu peux encore abandonner" C’est vrai je peux abandonner mais, la seule fois où j’ai abandonné c’est sur fracture. Qui est cette jeune femme qui a gagné 50€ sur mon dos ??. Je reprends ma montée vers le refuge Bertone et je re mange mes deux fusées qui avaient des problèmes de surchauffe. Ensuite tout va comme sur un nuage, je monte tranquille mais je mange du nain, Idem en descente.

 

 

A Arnuva je croise Pierre Henry qui avait eu une grosse défaillance. Pierre Henry c'est tout de même un vrai traileur, car l'an dernier il finissait 26ème et cette année alors qu'il a vu qu'il n'était pas aussi bien que l'année précédente il est allé jusqu'au bout. Félicitations. Pour moi un grand coureur est celui qui fini, même s'il est loin de son objectif. Trop de traileurs, dont je tairai les noms, jettent l'éponge lorsqu'ils ne sont pas dans les 10 premiers après quelques heures de course où parce qu'il ont une petite contracture à l'orteil..

 

Après une courte halte ravito et plein d'eau je repars. Comme une balle. Hélas, dans la descente sur la Fouly je tombe en panne d'eau. A sec, en plein soleil. J’ai les cuisses dures et je manque de lucidité. Deux espagnols me mettent la pression et je me casse la gueule dans les pierres, sur le dos. L’omoplate est préservée mais la tête tape. Je vois un peu des étoiles, les espagnols me passent. Au poste de secours de la peule, je prends un grand verre d’eau et bois dans les ruisseaux que je trouve. Je descends comme je peux jusqu’à la Fouly. La, je fais une grosse pause, assis à table, prends de la soupe, bois et mange. Je repars mais suis scotché à la route. Ne pas marcher, courir même lentement mais ne pas marcher. C’est ce que je me répète sans arrêt. Au moins 5 coureurs me passent dont les 2 espagnols qui avaient fait une grosse pause à la fouly. Je suis un peu cuit mais je gère.

Puis l'arrivée sur Champex approchant, je retrouve la forme et je relance jusqu'au Ravito. Encore une très grosse pause d'environ 20 mn pour changer de chaussettes, manger calmement. Il y avait des tartes aux myrtilles qui me donnaient envie, mais je n'étais pas là pour cela. La nuit j'en rêve encore de cette table remplie de tarte…. Je demande le plein d'eau, une bénévole remplie ma poche mais je trouve qu'il n'y en a pas assez alors je complète. Quelle merde c'est de la vichy que j'ai mis mais je ne m'en apercevrais qu'une fois parti. Déjà 123Km et plus de 20heures dans les jambes. Je tiens le bon bout même si les cuisses sont dures cela devrait passer. J'ai du mal à repartir et les descentes sont laborieuses. Je me traine jusqu'à Valorcine; plus de 5h00 pour faire 26 km et 1570m de dénivelé. A Valorcine encore une grosse Pause. Je m'affale sur une table et 3 bénévoles viennent me servir. Soupe, fromage saucisson, tucs. Plus plein d'eau. Je téléphone à mon épouse pour lui donner des nouvelles. Je pensais qu'elle pouvait me suivre par internet mais me dit qu'elle n'y était pas arrivée et qu'elle s'inquiétait. Ses paroles m'ont redonné du Punch et je reprends le chemin. Plus que 18 km, 980 m de dénivelé positif et 1200 de négatif. Je n'arrive plus à courir. Je me dis" il faut courir même très lentement mais ne pas marcher" et c'est reparti pour quelques centaines de mètres jusqu'au début de la montée. La montée fait du bien, on peut se reposer Je rattrape un gars avec qui je fais le Yoyo depuis des heures, un autre nous rattrape. Nous montons bon train tous les trois. En arrivant presque au sommet de la tête aux vents, nous tombons nez à nez avec un bouquetin. Nous nous arrêtons tous les 3 pour l'observer. L'animal pas farouche nous regarde, nous continuons notre chemin. Mais arrivés au sommet les difficultés arrivent. Le parcours n'est pas roulant il faut sauter de rochers en rochers et avec 2 bouts de bois à la place des cuisses, c'est surtout avec les bâtons et les épaules que je descends. Mes deux compères me lâchent et 2 coureurs me passent. Ce n'est pas grave, j'ai pour objectif de tout donner dans la dernière descente. J'arrive à recoller au groupe un peu avant le contrôle de la Flégère. Je prends juste un verre de Coca. Le chemin et large et sans cailloux. Je peux courir, enfin, j'essaye j'ai l'impression d'être à 20 km/h. En réalité je dois être à 8 à tout casser. J'entends des coureurs devant moi, j'essaie de rentrer sur eux, mais le chemin devient un peu plus accidenté. J'assure. Une fusée me passe et se fait une cheville juste devant moi. Je stoppe nette ma course et me dis que cela serait trop stupide de ne pas finir. Cela fait près de 29 h00 que je suis parti, et je ne suis pas à 3 ou 4 places près. Je suis donc très prudent jusqu'à ce que je rejoigne le goudron. Il doit rester peut être 1km, 2 maxi. Je lâche les chiens et je cours comme si j'étais sur un 10km.


 

L'euphorie de l'arrivée, le monde dans les rues, mais pas trop il est minuit, je vois la ligne d'arrivée. Je regarde si je vois une tête connue, personne. Je passe la ligne. 29h38mn 45sec 76ème au scratch. Poletti me serre la main.

Je prends un verre de coca et je me retrouve seul assis sur le trottoir. Un coup de fil à Joséphine pour lui dire que je suis entier. Puis je me renseigne pour aller prendre une douche. " il faut y aller à pied il n'y a pas de navette". C'est vrai après 166km on peut encore faire 1km pour aller prendre une douche.

Moment de grande solitude, j'ai froid, je suis trempé, je mets mon coupe vent mais j'ai toujours froid. Je trouve les douches, c'est juste après un grand dortoir avec 150 lits. Je me lave, mais c'est froid. Je trouve un lit avec une couverture et m'allonge. Cela fait du bien. Le sommeil à du mal à venir, mais la fatigue prend le dessus. Je fais la grâce matinée jusqu'à 6h30. Direction petit dej puis massage et soin des pieds. Les kinés et podologues dorment encore. Deux infirmières arrivent. Une me masse les cuisses et l'autre s'occupe des ampoules. Généralement, les soins à l'arrivée sont agréables mais là, des aiguilles sous les pieds pour percer les ampoules et y injecter je ne sais pas quoi cela ressemblait plus à une chute dans un sceau d'oursin qu'autre chose. Enfin cela a été efficace et c'est l'essentiel. En regardant par la fenêtre, Je vois mon Fred tout frais, qui sortait d'une bonne nuit réparatrice. Vous pourrez lire ses aventures sur le blog du racing. Nous sommes repartis prendre un petit dej, puis après avoir réveillé Monica, sommes allés rapporter les sacs à la voiture et attendre l'arrivée du Hub. Nous avons retrouvé notre Jean Marie, qui était aussi fatigué que nous après sa course aux photos. Notre Hub est arrivé frais comme un gardon. Vous trouverez le récit de son périple dans un prochain article. Philippe nous a ensuite rejoint et raconté ses péripéties que vous avez lues dans l'excellent reportage disponible dans le Blog. Hubert et moi sommes ensuite rentrés sagement à Grenoble après avoir pris un bon repas.

 

Ce que je retiens de cette aventure.

Des moments forts avec Hub Fred et Philippes dans les mois, jours et heures qui ont précédé la course.

Une organisation au TOP,

Des encouragements de la part de mon entourage avant et pendant la course qui m'ont faits chaud au cœur.

Un parcours superbe avec des conditions météo exceptionnelles.

10 heures de courses avec Fred c'était bon pour le moral.

Même avec une pubalgie on peut le faire, au bout de quelques heures on ne sent plus rien.

J'ai été surpris de pouvoir finir aussi bien avec le manque de préparation que j'avais.

Cela m'a donné envie de remettre cela l'an prochain. Mais il faut dans un premier temps que je me répare, que je me prépare vraiment l'an prochain. Je peux gagner du temps sur les ravitos peut être une heure. Je peux également gagner du temps sur la fin avec autre chose que des bouts de bois à la place des cuisses. Cependant je peux aussi prendre un coup de mandoline et le payer avec 7 ou 8 heures de plus. Verdict le 30 Août 2009 si tout va bien si non le 31.


Gilles

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