CR echec Spartathlon de gilles

Publié le par Gilles

La tentative de Spartathon de Gilles.

 

Fin 2009, après une Saintetlyon correcte, mais sans gros écart de temps avec l'édition précédente je me dis mais en 2010 que vas tu faire?

L'UTMB tu n'as plus rien à prouver, quelle course importante peux-tu faire!

J'avais en tête la Spartathlon, mais encore faut il être sélectionné. Je regarde le site. Il faut pour faire l'édition 2010 avoir des références Chrono en 2008, 2009 ou 2010 et renvoyer son dossier complet avant le 31 Mai. Merde, pas de référence sur un 100Km ou un plus de 200 km depuis 2007. J'écris à l'organisation en donnant mes références 2007 + Références UTMB 2008 2009. Quelques jours plus tard, l'organisation me répond que c'est bon, mes références sont acceptables. J'entame donc un début de saison avec cet objectif en tête. Je suis blessé depuis les enfants malades et je ne fais pas de vitesse. Je fais le cross des sources où je me sens facile sur 6 km puis prends un coup de bambou. Je me donne un objectif tranquille pour avril. Marathon d'Annecy en meneur d'allure. Comme cela je ne vais pas me griller. Je fais une prépa avec mon papy pec et quelques séances avec Franck et Fred. Je me souviens qu'une sortie quelques jours avant le semi de Chambéry où j'ai ramassé très très fort. D'ailleurs, après le semi de Chambéry cela a été l'enfer. Cheville en vrac et arrêt jusqu'à une semaine avant Annecy. Annecy se passera comme sur des roulettes mais la semaine suivante la montée des 3 communes a été fatale. Ce n'est pas grave, j'envoie tout de même mon inscription à la Spartathlon et, j'ai tout stoppé jusqu'au 17 Juillet. Tout non, j'ai fait du vélo et surtout 2 à 4 séances de kiné par semaine pour réparer le genou et la cheville. Aujourd'hui la tendinite du tendon rotulien n'est pas passée. Donc je reprends doucement, comme je sais le faire, et enquille 150 km la première semaine de reprise, puis pendant les 5 semaines qui suivent entre 160 et 186 km + du vélo. La 7éme semaine sera de trop. Je me fais mal lors d'une sortie. J'avoue j'avais placée la barre un peu haute j'en étais à 231 km depuis le début de la semaine et les 9 derniers km ont été délicats pour rentrer. Repos forcé pendant 2 jours mais malgré les bons soins d'Olivier le kiné cela ne passe pas.

Plus de marge de manœuvre, la date du départ approche je fais donc un break d'une semaine. Je reprends 2 semaines avant la course une semaine toute douce à 135 bornes. Je me sens prêt et donc le 22 Septembre à 3h00 du Matin c'est le départ pour l'aventure. 3H20 je tire du sommeil mon épouse chérie qui m'accompagne jusqu'à la gare des bus. 3H50 Pas de bus, seule une femme semble attendre la même chose que moi pour aller à l'aéroport. Mais à 4h00 le bus arrive ainsi que 3 autres personnes. Nous avons tous la tête dans le pâté. 5H00 aéroport de Lyon pour s'enregistrer 2h avant le départ. Je suis le Premier. J'aurais pu dormir une heure de plus... Je risque de le payer vendredi... Bon, Vol sans pb jusqu'à Zurich si ce n'est que je n'ai pas de place pour mettre mes jambes. Il n'y a personne à coté de moi. En fait il y avait une personne qui s'était installé et un connard et venu le virer car c'était sa place. Le type est sagement parti en s'excusant et le connard costard cravate est allé se mettre ailleurs. 1H 45 d'attente à Zurich puis vol pour Athènes. Je monte dans le 2ème dans l'avion et suis installé dans les premiers rangs. L'avion se rempli, l'autre Connard arrive est à la place à coté de la mienne. Heureusement les dieux grecs sont avec moi. Il râle car il n'a plus de place de mettre sa valise à main. Qu'à cela ne tienne l'hôtesse le met en queue d'appareil. Donc je voyage vers Athènes très confort, personne à coté et de la place pour les jambes. Le repas sera très léger mais compatible avec mon alimentation du moment: Pâtes + oseille. Dans l'avion je constate qu'il y a 1h de décalage horaire avec la France.

Mon atterrissage prévu à 13h25 sera à 12h25 à ma montre. A l'aéroport, je cherche le bus X96 (merci le site Weber l'hôtel car l'organisation m'avait donné E96), j'ai juste le temps de prendre mon ticket, le bus démarre. Je fais signe au chauffeur. Sympa, il me prend. J'explique dans mon meilleur grec que je veux aller au London Hôtel à Glyfada. J'ai dû l'impressionner car il me fait signe au bout de 50mn que je dois descendre. Je me retrouve sur le bord de la route et je galère 15 minutes pour trouver l'hôtel. Beaucoup de voitures qui passent comme des bolides mais pas grand monde à pied et les 2 quidams que je croise ne savent pas où cela se trouve. Bref j'arrive tout de même et après avoir récupéré mon dossard en fournissant l'original certificat médical datant de moins d'un mois, je regagne ma chambre. Jean Benoît Jaouen et déjà dans la chambre. Nous sommes 2 et n'arrivons pas à nous bouger et 2 autres doivent encore arriver. Il n'y a pas 20 cm entre les lits et pas de place pour poser les bagages... Pour ceux qui ne connaissent pas Jean Benoît, c'est l'organisateur de laTrans Gaule. Petite Course de 1150 km de 18 étapes en 18 Jours. J'ai la dalle et vais voir si je peux manger un bout. Pas de pb tout est prévu dans l'inscription. J'ai droit à une assiette de riz + Pâtes et boulettes de viande.

Arrive ensuite Eric Derivaz, un savoyard qui a fini 6ème de la Trans Gaule il y a 3 semaines... Arrivera ensuite Thierry Adeline. Nous dînons ensemble et d'autres viennent discuter avec eux. Je constate que tous, ou presque, se connaissent. Un gaillard qui a également fait la Transgaule et qui prépare la TransEurope 2012 (4500 km en 64 jours) vient leur parler. Je rencontre les autres français qui ont tous fait des courses de folies. La spartathlon c'est pour eux la ZIRST du racing. Je ne me laisse pas impressionner. Tous sont très humbles et font volontiers part de leur expérience. En précisant qu'en Ultra il n'y a pas de règle et que c'est sa propre expérience qui doit nous guider.

Nous nous couchons vers 22h00 et la nuit s'annonce bonne. Fort de mes expériences des chambres partagées avec d'autres coureurs, je ne donne pas de noms.., j'avais pris des bouchons d'oreilles. J'ai eu du nez il y avait un diesel avec nous. Avec ce petit accessoire, la nuit fut bonne avec seulement 2 ou 3 réveils mais pas de grosse insomnie comme je sais le faire. Le jeudi c'est à dire au moment ou je vous écris, la matinée a été consacrée à la préparation des sacs que l'on peut laisser sur les points de ravito. Il y a 75 points. J'ai donc laissé 5 sacs. Un de gels (acheté chez Brice) + veste de pluie au km 81, un avec frontale, chaussures, collants, tee-shirt, gants, manchons, chaussettes, + bolinos passé par jean benoît au Km 124. Au km 159 je retrouverai pour attaquer la montagne, coupe vent (si je n'ai pas plus la veste de pluie) + gel. Pour le km 195, des gels casquette et lunettes. J'ai prévu de laisser ma casquette et lunettes de la première journée à la tombée du jour. Et enfin un sac avec du linge de rechange pour l'arrivée. Repas de midi correcte poulet gratin de pâtes. L'après midi je n'ai pas bougé de l'Hôtel, repos, puis briefing de l'organisation. Au briefing nous apprenons que 600 coureurs ont postulé, 440 ont été inscrits et 358 sont sur la liste finale. Nous seront cependant moins au départ car certains, qui sont venus ne partirons pas pour cause de blessure. La météo prévue est bonne avec peut être un peu de pluie mais pas de chaud ni de vent. Après le briefing, j'ai préparé ma tenue pour demain, dossard devant et derrière, puis suis venu taper sur le PC que j'ai emprunté à Laurène pour vous parler de cette aventure. Ce soir au programme, repas, douche, bouclage des valises et dodo jusqu'à 4h30 demain. Ensuite tout ira très vite, Petit déjà et 6h bus pour être devant l'acropole à 6H30. Départ 7h00. Objectif aller le plus loin possible comme 95 % des participants. Seuls quelques uns visent un temps. Lorsque je reprendrais le clavier les dès seront jetés.

Les dès sont jetés. Vendredi 4h15 la montre d'Éric sonne. La nuit a été très hachée. Les bouchons d'oreilles me gênaient, lorsque je ne les avais pas, les ronflements de mes compagnons de fortune me perturbaient. Je me levais pour aller aux toilettes, puis pour boire. Pourtant je n'avais pas la pression. Nous sommes les premiers à être dans le resto pour le petit dej. Ensuite tout va vite, nous descendons les affaires que nous voulons retrouver à Spartes. Je charge mes affaires dans un bus mais le bus est complet. Je récupère ma valise et trouve un autre bus. Complet lui aussi. Tant pis je monte, En fait il y a moins de places assises que de coureurs. C'est donc assis parterre que je fais le voyage jusqu'à l'acropole. Cela sera assez rapide. A l'acropole, nous nous retrouvons environ 350 coureurs et les accompagnateurs. Ils sont presque aussi nombreux si ce n'est plus. A ma grande surprise pas de cérémonie ni de briefing avant le départ. 7H00 c'est parti. Je souhaite bonne chance aux quelques personnes dont j'ai fait la connaissance et me voilà dans la course. Il faut aller doucement. Je suis plutôt dans la fin du peloton et j'y reste. Je vois Thierry A en point de mire mais je ne cherche pas à le rattraper. Nous traversons Athènes au milieu des voitures. Ça klaxonne de tous les cotés. J'avais lu sur les CR trouvé sur le NET que les 30 premiers km ce n'était pas drôle. Effectivement on court sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute mais cela ne ma pas dérangé du tout. Merde je vois au loin une manif, des policiers avec des casques, boucliers. C’est certain des manifestants veulent bloquer la course. En fait il n’en sera rien. Quelques dizaine de personnes bloquent la voie opposée et manifestent dans le calme. Mon pb est de savoir si je ne vais pas trop vite. Je n'en ai aucune idée. Premier ravito 21 minutes pour 3km900. C'est rapide mais je ne réalise pas. Je prends de l'eau. En fait j'ai de l'eau avec moi et je bois toutes les 10 mn environ. Je suis bien et j'ai l'impression de ne pas avancer. Je double mais, je me fais doubler, donc c'est que je suis dans le rythme!

Les ravitos s'enchaînent ils y en a 10 jusqu'au marathon. La je réalise que je risque d'aller dans le mur. Le Marathon en 3h42. Pourtant je suis bien. Les paysages sont maintenant sympas. La température commence à monter. Au briefing de la veille l'organisateur avait annoncé 23 °C. Je pense qu'il avait inversé les chiffres car il fait très chaud. Je suis toujours sur un bon rythme et je pense à Fred et je me dis que je dois réduire la voilure. Je m'alimente régulièrement et cela passe bien. Gels, bananes, petits gâteaux aux graines de je ne sais quoi. Sur un ravito il y avait des ballotins de riz enveloppés dans du film plastique. Ça, s'était super. Et ce qui devait arriver arriva, je prends un coup de fatigue. Pas grave je gère. Au CP 22 soit le km 81, premier CP avec gros ravitos, je fais une grosse pause. Je repars, pas très frais mais je suis largement dans les délais vis à vis de la barrière horaire. En fait à chaque CP il y a inscrit la barrière horaire du CP, la distance jusqu'au suivant ainsi que sa barrière horaire. Je téléphone à Joséphine, pour la rassurer et me rebooster et envoie des SMS au Racing. Cela me fait du bien de communiquer, et j'apprécie les réponses qui tombent. Je continue à boire régulièrement mais j'ai du mal à manger. Les gels ne passent plus et j'arrive péniblement à manger un bout de banane ou une demi-figue sèche. Je fais une croix sur le chrono. Je veux arriver même en 35h59. C'est d'ailleurs comme cela que j'aurais dû partir. Même si je marche la moitié du temps je devrais y arriver. La nuit tombe et je n'ai pas encore récupéré ma frontale. Elle est au Km 124. La route n'est pas en très bon état et je dois être très vigilant pour ne pas me faire une cheville. Ce n'est pas une cheville que je vais me faire mais je donne un coup de pied dans une pierre que je n'avais pas vue. Cela me fait un mal de chien mais pas de dégâts si ce n’est peut être un ongle. Nous passons au milieu des vignes et cela sent très très fort. Le moue de raisin semble sur le bord de la route. Tout au long du chemin il y a de minuscules chapelles disposées sur un piquet avec pour certaine une bougie allumée. Elles sont à la mémoire de personnes mortes à cet endroit.  C'est la pleine lune mais le temps est très couvert et on n'y voit rien. Arrive enfin le km 124 je vais mieux mais je décide de faire une grosse pause. J'ai du mal à manger. Il y a des matelas et je m'allonge 20 Minutes. Les kinés me demandent si je veux un massage mais je ne préfère pas. Je me change et repars tout sec avec ma frontale. Tout sec pas pour longtemps Il commence à tomber quelques gouttes. Je n'ai pas de protection pour la pluie. Juste un tee-shirt, des manchons pour les bras et des gants. La protection pour la pluie je la retrouverai dans 35 km. Les quelques gouttes font vite place à des trombes d'eau et, dans les chemins de terre, nous avons de l'eau parfois jusqu'aux chevilles. J'en ai marre mais j'ai repris la caisse et je ne fais que doubler des coureurs qui me semblent en bien mauvais état. Je me dis : « Il ne vont pas aller loin ». Je ne marche presque pas même dans les montés. En fait, le profil est loin d'être plat contrairement à ce que je pensais. Je suis certain de finir dans les délais j'ai beaucoup d'avance sur la barrière horaire. La pluie s'arrête enfin mais je reprends un coup de moins bien. Km 148, je me fais masser, mais lorsque je repars, j'ai une très forte douleur au genou gauche. Je marche pendant 9km mais je n'arrive plus à pauser le pied parterre. Dans ses conditions je ne vais pas pouvoir continuer. J'essaie de manger un peu mais cela ne passe pas. Je demande s'il y a un coin pour m'allonger. On me propose une table avec un matelas. Super je mets mon réveil, je me dis: «  je dors 30 mn et je repars ». Hélas la douleur ne passe pas et je n'arrive plus à plier la jambe. L'aventure est finie pour moi. À 4h30 du matin Je rends mes dossards, je monte dans le bus ou plutôt je me fais porter puis monter dans le bus car il m'est impossible de poser le pied au sol. La douleur est difficilement supportable. En plus je dois avoir la jambe pliée lorsque je suis assis. Dans le bus je ne suis pas seul et les autres ne sont pas mieux. Le mini bus dans lequel je suis nous conduit vers un gros bus qui conduira tous les non finishers à Spartes. Arrivé à destination après une route qui m'a semblé interminable, nous voici devant l'hôtel. L'horreur il y a 3 marches. Tel le courageux guerrier qui foulait la ville 2500 ans plus tôt je gravis cet obstacle et me dirige vers la réception. La clef de ma chambre m'est remise. Reste à aller chercher ma valise qui se trouve au moins à 14 mètres. Devant la foule en délire j'arrive à la récupérer, mais les 4 marches que j'ai à franchir pour accéder à ma chambre ont raison de ma témérité. Le réceptionniste m'aidera et je m'écroule sur le premier lit.

La chambre est assez spacieuse, 2 lits simples et un lit double. Je suis le premier. Je prends une douche et me force à aller manger un morceau. Mon genou est bien enflé sur l'extérieur. Dans la salle je retrouve plusieurs français qui ont été rattrapés par la barrière horaire. A l'exception de Thierry A, assez déçu, les autres ont le moral. Après avoir mangé un morceau, je récupère un sac de glace et retourne dans la chambre. Je me demande vraiment ce que j'ai au genou ? Est ce une fracture sur le coté? Comment vais-je pouvoir rentrer à Grenoble dans 3 jours? A court terme le mieux est de mettre de la glace et dormir.

Dans l'après midi je me lance un défis fou. Aller voir l'arrivée. Renseignements pris celle ci est à 400 mètres de l'hôtel. Inutile de vous dire que cela est très émouvant de voir les concurrents arriver. Une fille de 23 ans fini avec son père. J'assiste à l'arrivée de 2 des 4 finishers français. Certains concurrents sont de vrais zombis, d'autres étonnements frais. Un de 75 ans passe la ligne d'arrivée. Les coureurs que j’avais vus en mauvais état pendant la nuit arrivent. Pour tous, RESPECT. Je discute avec les autres français qui sont sur la ligne d'arrivée. Thierry Foucaud, regarde vite fait mon genou et me dit. « Ce n'est pas le genou  où tu as mal. Tu dois avoir le bassin de travers et c'est une tendinite de l'essuie glace. Si je t'avais vu sur la course j'aurais pu étire ton TFL et cela t'aurait peut être permis de continuer ». Thierry m'explique comment m'étirer. Je rentre à l'hôtel. Toujours personne avec moi dans la chambre et personne ne viendra. J’essaie de m'étirer. Bouger la jambe qu'elle horreur. Cela fait un mal de chien. Je m'y astreins tout de même si cela pouvait me soulager un peu.... Je vous passe les détails de la soirée sans grand intérêt. Surprise le dimanche matin même plus mal. Pas une courbature. Rien. J'ai un peu les boules mais pas trop. Maintenant l'objectif est de rentrer j'en ai marre. Le dimanche midi nous prenons le bus pour regagner Athènes et faisons un arrêt pour un repas dans un resto où le vin était servi à volonté. Certains se sont mis minables. La suite du trajet dans le bus a été terrible. Un coréen et un polonais étaient ivres morts. Le polonais, qui était finisher, avait plus de métier et arrivait à gerber lors des arrêts du bus. Le coréen se gerbait dessus et à l'odeur qui se dégageait il n'y avait pas que cela... Arrivé à Athènes, Eric se jette du bus et file à la réception pour organiser les chambres. Quel talent. Il arrive à avoir la même que celle que nous avions avant la course.  Thierry F remplacera Jean Benoit. Fort de l'expérience de l'allée, j'organise la chambre: Télé dans le placard et tables et chaises sur le balcon. Ainsi aménagée nous pouvons bouger. Le reste du séjour n'a que peu d'intérêt. Lundi matin, j'essaie en vain de changer mon billet pour rentrer un jour plus tôt. Je profite pour aller me baigner mais le cœur n'y est pas. J'ai envi de retrouver Joséphine et les enfants. C'est bien beau ces conneries mais une semaine loin d'eux c'est beaucoup. Lundi après midi nous visitons Marathon et le musé du marathon. Bof!

Le soir cérémonie de clôture. Tous les finishers sont appelés et un diplôme leur est remis. Mardi ça y est c'est fini, Nous nous disons au revoir. C'est certain, Eric, Lapin, Katel, Thierry A, Thierry F, Gilles P, se promettent de revenir l'an prochain. Moi je n'en sais rien. L'idée qui me trotte dans la tête c'est faire les 24h de Grenoble dans 10 jours....

 

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